L’artiste reggae Tiken Jah avait programmé son concert live le 2 Janvier dernier dans la commune de feu le Maire Ahmed Bakayoko, à Abobo. A 48h de son spectacle, le concert est déclaré «annulé» par les nouvelles autorités Municipales de la Commune d’Abobo, désormais administrée par la Ministre Kandia Camara.  

Les autorités Municipales ont expliqué que cette décision est motivée par les mesures de restrictions dues à la recrudescence des cas de Coronavirus en Côte d’Ivoire. Une situation que n’a pas manqué de dénoncer vivement le chanteur reggae.

Au lendemain de cette mesure d’interdiction de son concert, Tiken Jah annonce la sortie le 7 Janvier de son nouveau single dont le titre intitulé : «Gouvernement 20 ans», suscite la polémique.

Cette chanson engagée et critique vis-à-vis des tenants des Pouvoirs en Afrique, aurait-il bousculé le pouvoir en place d’Abidjan ? La chanson dérangerait-elle les autorités ivoiriennes qui auraient pris la mesure de la situation en interdisant la tenue du giga concert du 2 Janvier de Tiken à Abobo ? En tout cas, dans sa chanson, le Reggaeman se montre assez critique vis-à-vis des tenants du Pouvoir, en témoigne ce qui suit : «Quand tu parles un peu c’est 20 ans. Quand tu t’opposes, c’est 20 ans. Si tu lèves le point, c’est 20 ans. Si tu es avec eux, tu manges 20 ans. Si tu te rebelles, tu prends 20 ans. Si tu les suis, tu peux manger tranquillement 20 ans», tel est le refrain de la chanson que s’apprête à sortir Tiken le 7 Janvier prochain.  

Converti à l’Islam en 2004, l’homme aux lunettes noires, Maître Gims a interpellé certains de ses fans qui lui ont présenté leurs vœux de nouvel an en cette année 2022, «S’il vous plaît laissez-moi avec les «Bonne Année». Laissez moi avec ça. Vous savez bien que je n’ai jamais répondu à ça et vous continuez à m’envoyer des «Bonne Année», dit il avant d’ajouter : «En plus, les Muslims. Arrêtez ça. On a les mêmes convictions. Ce sont eux qui envoient la plupart des «Bonne Année ». Les frères, on ne fête pas ça. Non, les gars, ça ne fait pas parties de nos convictions. Quand je vois des grands sapins chez les Mustapha, des Bakari, je vois qu’on n’est pas concentré la bas. Venez, on se concentre sur nos trucs à nous. Restons forts sur nos valeurs…Noel, on respecte, mais ce ne sont pas nos fêtes », a laissé entendre Gims.